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Comment transférer la propriété de ma maison à mon fils

Transférez la propriété en rédigeant un acte notarié. Consultez un notaire pour assurer légalité et conformité, et évitez les complications fiscales.


Pour transférer la propriété de votre maison à votre fils, plusieurs options s’offrent à vous. La méthode la plus courante consiste à effectuer une donation ou un testament. La donation vous permet de transférer immédiatement la propriété, tandis que le testament fera en sorte que votre fils hérite de la maison à votre décès. Il est essentiel de bien comprendre les implications fiscales et juridiques de chaque option avant de procéder.

Les étapes pour transférer la propriété

Voici les principales étapes à suivre pour transférer la propriété de votre maison :

  1. Consulter un notaire ou un avocat : Avant de prendre toute décision, il est conseillé de consulter un professionnel du droit immobilier pour obtenir des conseils adaptés à votre situation.
  2. Évaluer la valeur de la propriété : Une évaluation précise de votre maison est essentielle, car elle influencera les taxes que vous pourriez avoir à payer lors du transfert.
  3. Choisir la méthode de transfert : Vous pouvez opter pour une donation, un testament ou une vente à prix réduit, selon ce qui convient le mieux à votre situation financière et familiale.
  4. Compléter les documents nécessaires : Selon la méthode choisie, des documents légaux devront être remplis, tels qu’un acte de donation ou un testament.
  5. Déclarer la donation : Si vous choisissez de donner la maison, vous devrez déclarer cette donation aux autorités fiscales pour éviter des problèmes futurs.

Les implications fiscales

Le transfert de propriété peut avoir des implications fiscales, notamment en ce qui concerne les droits de donation. En France, par exemple, il existe des abattements sur les droits de donation entre parents et enfants, mais des taxes peuvent s’appliquer si la valeur de la propriété dépasse ces abattements. Il est donc recommandé de bien se renseigner sur les montants et les limites applicables.

Exemples de transfert

Voici quelques scénarios possibles pour le transfert de propriété :

  • Donation simple : Vous donnez la maison à votre fils sans contrepartie financière.
  • Donation avec réserve d’usufruit : Vous conservez le droit d’habiter dans la maison jusqu’à votre décès, tandis que votre fils en devient propriétaire.
  • Testament : Vous stipulez dans votre testament que votre fils héritera de la maison à votre décès.

Chaque méthode a ses propres avantages et inconvénients, il est donc crucial de bien évaluer votre situation personnelle avant de faire un choix.

Les étapes légales pour transférer la propriété d’une maison

Transférer la propriété d’une maison à un membre de la famille, comme votre fils, implique plusieurs étapes juridiques cruciales. Voici un aperçu des principales étapes à suivre :

1. Évaluation de la propriété

Avant de commencer le processus de transfert, il est essentiel d’effectuer une évaluation de votre maison. Cela vous permettra de connaître sa valeur sur le marché actuel. Une évaluation précise est essentielle, car elle peut influencer les impôts et les frais de notaire associés au transfert.

2. Consultation d’un notaire

Une fois que vous avez une idée de la valeur de votre propriété, il est recommandé de consulter un notaire. Ce professionnel pourra vous guider à travers les formalités légales liées à la transmission de propriété. Le notaire s’assurera également que toutes les documents nécessaires sont en ordre.

3. Rédaction de l’acte de transfert

Le notaire va rédiger un acte de transfert qui officialisera la transaction. Cet acte doit comprendre les détails de la propriété, les noms des parties impliquées et le prix de la vente ou la mention qu’il s’agit d’un transfert à titre gratuit.

4. Signature et enregistrement

Une fois que tous les documents sont prêts, vous devrez signer l’acte de transfert en présence du notaire. Ce dernier se chargera ensuite de l’enregistrement dans le registre foncier, ce qui officialisera la transaction. N’oubliez pas que des frais d’enregistrement peuvent s’appliquer.

5. Considérations fiscales

Il est important d’être conscient des implications fiscales qui accompagnent le transfert de propriété. Selon la valeur de votre maison, des droits de mutation peuvent être exigés. En France, par exemple, cela peut varier en fonction de la région. Il est donc judicieux de consulter un expert fiscal pour évaluer ces coûts.

6. Prise en charge des propriétaires

Après le transfert, votre fils deviendra le nouveau propriétaire et sera responsable de toutes les charges associées à la propriété. Cela inclut les taxes foncières, les assurances, ainsi que toute autre obligation légale liée à la propriété.

Tableau récapitulatif des étapes

Étape Description
Évaluation de la propriété Obtenir une estimation de la valeur marchande de la maison.
Consultation d’un notaire Discuter des formalités et des documents nécessaires.
Rédaction de l’acte de transfert Préparer un document officiel de transfert.
Signature et enregistrement Signer l’acte et l’enregistrer auprès des autorités compétentes.
Considérations fiscales Analyser les implications fiscales du transfert.
Prise en charge des propriétaires Responsabilité du nouveau propriétaire concernant la propriété.

En suivant ces étapes légales, vous vous assurez que le transfert de propriété se déroule sans accroc et en toute conformité avec la loi.

Les implications fiscales du transfert de propriété à un enfant

Lorsque vous envisagez de transférer la propriété de votre maison à votre fils, il est essentiel de comprendre les implications fiscales qui en découlent. Ce type de transfert peut entraîner diverses conséquences sur le plan fiscal, tant pour vous que pour votre enfant. Voici les points clés à considérer :

Les taxes sur les donations

Un transfert de propriété peut être considéré comme une donation. Cela signifie que vous pourriez être soumis à la taxe sur les donations, qui varie selon le montant transféré. Par exemple :

Montant de la donation Taxe applicable
Jusqu’à 100 000 € Exonéré de taxe
100 001 € à 300 000 € 10 % sur le montant excédentaire
Plus de 300 000 € 15 % sur le montant excédentaire

Les conséquences sur l’impôt sur le revenu

En transférant la propriété, vous pouvez également avoir à faire face à des conséquences fiscales sur l’impôt sur le revenu, surtout si votre maison a pris de la valeur. En effet, la plus-value immobilière peut être imposable au moment de la vente ou du transfert :

  • Plus-value : Si la valeur de la maison a augmenté depuis votre achat, vous pourriez être redevable d’une taxe sur cette plus-value.
  • Exonération : Il existe des exonérations possibles, notamment si la maison était votre résidence principale.

Les droits de succession

En plus des taxes sur les donations, il est important de considérer les droits de succession. Si vous décédez après avoir transféré la propriété, votre enfant pourrait être soumis à des droits de succession basés sur la valeur du bien au moment de votre décès. Par exemple :

  • La valeur de la maison au moment du décès détermine le montant des droits.
  • Des exonérations sont disponibles en fonction de la relation entre le défunt et l’héritier.

Recommandations pratiques

Pour minimiser les implications fiscales liées à un transfert de propriété, voici quelques conseils pratiques :

  1. Consultez un professionnel : Avant de procéder, il est sage de consulter un notaire ou un avocat fiscaliste pour comprendre vos options.
  2. Explorez les options de transfert : Considérez les différents moyens de transfert, comme la vente à prix réduit ou le dation en paiement.
  3. Planifiez à l’avance : Une planification successorale précoce peut aider à réduire les charges fiscales et à maximiser les avantages pour votre enfant.

En somme, les implications fiscales d’un transfert de propriété à votre fils peuvent être complexes, mais avec une bonne préparation et des conseils adéquats, il est possible d’aborder cette démarche de manière éclairée et avantageuse.

Les avantages et inconvénients du don manuel immobilier

Le don manuel immobilier est une méthode populaire pour transférer la propriété d’une maison à un héritier, comme un fils, sans passer par les voies traditionnelles de vente ou de succession. Toutefois, cette approche présente plusieurs avantages et inconvénients qu’il est crucial de considérer avant de prendre une décision.

Avantages du don manuel immobilier

  • Économie d’impôts: En effectuant un don manuel, vous pouvez réduire potentiellement les impôts sur la successions, car la valeur du bien est exclue de votre patrimoine au moment du décès.
  • Transfert immédiat: Le transfert de propriété se fait rapidement, permettant à votre fils de bénéficier de la propriété sans attendre un testament ou une procédure de succession.
  • Contrôle sur l’utilisation: Vous pouvez stipuler certaines conditions concernant l’utilisation de la propriété, offrant un certain degré de contrôle même après le transfert.

Inconvénients du don manuel immobilier

  • Perte de contrôle: Une fois le don effectué, vous perdez souvent le contrôle de la propriété, ce qui peut poser problème si votre situation financière change.
  • Imposition du don: Le don peut être soumis à des droits de donation, qui varient selon les pays et peuvent réduire le montant global que votre fils recevra.
  • Impact sur les aides sociales: Un don immobilier peut affecter l’éligibilité de votre fils à certaines aides sociales, en fonction de sa situation financière.

Exemple concret

Imaginons que vous ayez une maison d’une valeur de 300 000 €. Si vous choisissez de faire un don manuel à votre fils, vous pourriez économiser sur les droits de succession, qui, selon la législation en vigueur, pourraient atteindre jusqu’à 60 % de la valeur de la maison si vous ne transmettez pas le bien avant votre décès. Cependant, vous devez également prendre en compte les droit de donation, qui, par exemple, pourraient s’élever à 50 000 € dans le cadre de ce don, entraînant une perte financière immédiate.

Il est essentiel de bien peser ces éléments avant de procéder à un tel transfert. N’hésitez pas à consulter un notaire ou un conseiller fiscal pour obtenir des conseils personnalisés et adaptés à votre situation.

Comment rédiger un acte de donation de bien immobilier

La démarche de rédiger un acte de donation de bien immobilier est essentielle pour transférer la propriété de votre maison à votre fils de manière légale et claire. Cet acte doit respecter certaines formalités afin d’assurer sa validité.

1. Compréhension des éléments essentiels de l’acte de donation

Un acte de donation doit inclure plusieurs éléments clés :

  • Identité des parties : Vous devez clairement indiquer les noms et adresses du donateur (vous) et du donataire (votre fils).
  • Description du bien : Inclure l’adresse complète, les références cadastrales et une description détaillée de la propriété.
  • Conditions de la donation : Spécifiez si la donation est faite avec ou sans réserve d’usufruit, c’est-à-dire si vous conservez le droit d’utiliser le bien pendant votre vie.
  • Date et signature : N’oubliez pas de dater et de signer l’acte. Les signatures de témoins peuvent également être requises.

2. Les étapes pratiques pour rédiger l’acte

  1. Consultation d’un notaire : Il est fortement recommandé de consulter un notaire pour s’assurer que l’acte respecte les lois en vigueur.
  2. Rédaction de l’acte : Vous pouvez soit rédiger l’acte vous-même, soit demander à votre notaire de le faire. Un acte notarié offre une sécurité juridique supplémentaire.
  3. Enregistrement de l’acte : L’enregistrement auprès des autorités fiscales est crucial pour officialiser la donation et établir une traçabilité.

3. Exemples concrets de donation

Pour mieux illustrer ce processus, prenons quelques exemples :

  • Si vous souhaitez donner votre résidence principale à votre fils, il est essentiel de mentionner dans l’acte que cette propriété est votre résidence principale.
  • Dans le cas où vous souhaitez conserver des droits d’usage, il est important de le stipuler clairement dans l’acte pour éviter toute ambiguïté à l’avenir.

4. Cas d’utilisation fréquents

Les dons immobiliers sont souvent utilisés dans les situations suivantes :

  • Transfert de biens entre membres de la famille afin d’éviter les droits de succession à la mort du donateur.
  • Donation d’une maison secondaire pour aider un enfant à se loger tout en réduisant les frais de succession.

Note importante : La donation d’un bien immobilier peut avoir des implications fiscales, notamment des droits de donation. Il est donc préférable de se renseigner sur les règles fiscales en vigueur dans votre pays ou région.

Les différences entre vente et donation immobilière

Lorsqu’il s’agit de transférer la propriété de votre maison à votre fils, il est essentiel de comprendre les différences fondamentales entre une vente et une donation immobilière. Ces deux méthodes peuvent avoir des implications fiscales et juridiques significatives qui pourraient affecter votre situation financière et celle de votre héritier.

Définitions

  • Vente immobilière: Il s’agit d’un acte juridique par lequel le propriétaire cède sa propriété à un acheteur en échange d’un montant d’argent. Ce montant peut être le résultat de l’évaluation de la propriété et peut générer des plus-values imposables.
  • Donation immobilière: Cela implique un transfert de propriété sans compensation financière. Le donateur offre la propriété à un bénéficiaire, généralement un membre de la famille, dans le but de faciliter une succession ou de permettre à l’héritier de profiter d’un bien sans frais initiaux.

Conséquences fiscales

Les aspects fiscaux de chaque option jouent un rôle crucial dans votre décision. Voici un tableau qui résume les principales différences :

Critères Vente immobilière Donation immobilière
Plus-values fiscales Imposables selon la réglementation en vigueur Exonérées jusqu’à un certain montant
Droits de donation Non applicables À payer selon le montant et le lien de parenté
Actes notariés Obligatoires pour la vente Obligatoires pour la donation

Avantages et inconvénients

Voici quelques points clés à considérer pour chacune de ces options :

Vente immobilière

  • Avantages:
    • Génération de liquidités immédiates
    • Possibilité de fixer le prix de vente selon le marché
  • Inconvénients:
    • Imposition possible sur les plus-values
    • Processus potentiellement long et complexe

Donation immobilière

  • Avantages:
    • Pas de frais d’achat pour le bénéficiaire
    • Peut réduire l’impôt sur la succession
  • Inconvénients:
    • Des droits de donation peuvent s’appliquer
    • Perte de contrôle de la propriété pour le donateur

En fin de compte, le choix entre une vente et une donation dépend de votre situation personnelle, de vos objectifs financiers et de votre relation avec votre héritier. Consulter un notaire ou un expert fiscal peut vous aider à faire le choix le plus adapté.

Quand faire appel à un notaire pour un transfert de propriété

Le transfert de propriété d’un bien immobilier, comme une maison, est une étape significative qui nécessite souvent l’intervention d’un notaire. Voici quelques situations précises où faire appel à un notaire s’avère indispensable :

1. Vente ou donation de la maison

Lorsque vous vendez ou faites une donation de votre maison à votre fils, le notaire joue un rôle crucial :

  • Il rédige l’acte de vente ou l’acte de donation, garantissant la légalité de la transaction.
  • Il vérifie que toutes les conditions juridiques soient respectées, notamment concernant les droits de mutation.
  • Il procède à l’enregistrement de l’acte au service de la publicité foncière.

2. Transmission à titre gratuit avec réserve d’usufruit

Dans le cas où vous souhaitez transférer la pleine propriété de votre maison tout en conservant l’usufruit, l’intervention d’un notaire est requise. Ce processus complexe nécessite de :

  • Évaluer la valeur de la maison pour déterminer la part d’usufruit et de nue-propriété.
  • Rédiger un acte qui protège vos droits tout en offrant une sécurité à votre fils.

3. Succession

Dans le cadre d’une succession, faire appel à un notaire est essentiel pour :

  • Établir une déclaration de succession afin de définir la part de chaque héritier.
  • Gérer la répartition des biens entre les héritiers, y compris la maison.
  • Assurer que toutes les obligations fiscales soient respectées.

4. Conseils et sécurité juridique

Consulter un notaire vous offre également des avantages en matière de conseils juridiques. Il pourra vous aider à :

  • Comprendre les implications fiscales de votre démarche.
  • Choisir le meilleur type de transfert de propriété selon votre situation.
  • Éviter des conflits familiaux potentiels en établissant des documents clairs et précis.

En somme, le notaire n’est pas seulement un simple intermédiaire juridique, mais un professionnel qui vous guide à travers les complexités du droit immobilier et familial. N’hésitez pas à le contacter dès que vous envisagez de transférer la propriété de votre maison.

Les coûts associés au transfert de propriété d’un bien immobilier

Le transfert de propriété d’un bien immobilier, comme une maison, peut entraîner divers coûts que vous devez prendre en compte. Ces frais peuvent varier en fonction des réglementations locales, de la valeur du bien et des méthodes choisies pour le transfert. Voici une analyse des principaux coûts associés :

1. Frais de notaire

Les frais de notaire représentent généralement une partie importante des coûts lors du transfert de propriété. Ces frais comprennent :

  • Honoraires du notaire : Basés sur un pourcentage de la valeur de la propriété.
  • Émoluments : Rémunération du notaire pour ses services.
  • Droits d’enregistrement : Taxes que vous devez payer pour officialiser le transfert.

En général, ces frais peuvent s’élever à environ 7 à 8 % de la valeur de la propriété.

2. Impôt sur la plus-value

Si la maison a pris de la valeur depuis son achat, il se peut que vous ayez à payer un impôt sur la plus-value. Ce montant est calculé sur la différence entre le prix d’achat initial et le prix de vente ou la valeur de marché au moment du transfert. Par exemple :

  • Achat initial : 200 000 €
  • Valeur actuelle : 300 000 €
  • Plus-value : 100 000 €

Dans ce cas, l’impôt pourrait être significatif, il est donc crucial de planifier à l’avance.

3. Coûts d’évaluation

Il peut être nécessaire de faire évaluer la propriété avant le transfert, surtout si elle n’a pas été évaluée récemment. Les coûts d’évaluation peuvent varier, mais prévoyez généralement entre 300 et 1 000 € selon la taille et l’emplacement de la maison.

4. Assurance habitation

À la suite du transfert, vous devrez également envisager de prendre une assurance habitation pour protéger la propriété. Les coûts d’assurance peuvent varier considérablement en fonction de divers facteurs, tels que :

  • La localisation de la maison
  • La valeur des biens à l’intérieur
  • Les risques spécifiques à la région (inondations, tempêtes, etc.)

5. Frais de déménagement

Si vous ou votre fils devez déménager, n’oubliez pas de prendre en compte les frais de déménagement, qui peuvent rapidement s’accumuler. Que ce soit pour louer un camion ou engager des déménageurs professionnels, prévoyez un budget pour cela.

Tableau récapitulatif des coûts

Type de coût Estimation (€)
Frais de notaire 7-8% de la valeur de la propriété
Impôt sur la plus-value Variable selon la plus-value réalisée
Coûts d’évaluation 300 – 1 000 €
Assurance habitation Variable selon les facteurs
Frais de déménagement Variable selon les besoins

En somme, il est crucial de bien évaluer tous ces coûts avant de procéder au transfert de propriété afin d’éviter les surprises financières.

Comment protéger les droits du donateur lors du transfert

Le transfert de propriété d’une maison à un héritier, comme un fils, peut être un processus délicat. Pour s’assurer que les droits du donateur sont bien protéger, il est essentiel de suivre certaines étapes claires et précises.

1. Établir un contrat de donation

La première étape pour protéger vos droits est de rédiger un contrat de donation qui définit les conditions du transfert. Ce document doit inclure :

  • Identité du donateur et du donataire (votre fils).
  • Description de la propriété (adresse, numéro de lot, etc.).
  • Conditions de la donation (ex. : réserve d’usufruit, paiement des impôts, etc.).

2. Réserve d’usufruit

Une réserve d’usufruit vous permet de conserver le droit d’utiliser la propriété jusqu’à votre décès. Cela signifie que vous pouvez continuer à vivre dans la maison, même si votre fils en est le propriétaire. Voici quelques avantages :

  • Vous conservez l’usage de la maison sans payer de loyer.
  • Vous protégez la valeur de votre patrimoine pour les héritiers.

3. Consultation avec un notaire

Il est fortement conseillé de consulter un notaire pour s’assurer que le transfert respecte toutes les lois et réglementations en vigueur. Le notaire pourra vous aider à :

  • Rédiger les documents nécessaires.
  • Évaluer la valeur de la propriété pour éviter toute contestation future.
  • Informer sur les implications fiscales de la donation.

4. Documentation des transactions

Toutes les transactions et décisions prises doivent être soigneusement documentées. Conservez des copies de :

  • Le contrat de donation.
  • Les échanges avec le notaire.
  • Les relevés de propriété.

5. Évaluer les implications fiscales

Chaque pays a des règles fiscales spécifiques concernant les donations. Assurez-vous de :

  • Consulter un expert fiscal pour comprendre les impôts sur les donations.
  • Évaluer si votre donation peut entraîner des taxes pour votre fils.

Exemple de situation

Supposons que vous souhaitiez transférer une maison d’une valeur de 300 000 €. En prévoyant une réserve d’usufruit, vous vous assurez de rester dans la maison jusqu’à votre décès et d’éviter des complications pour votre fils en matière d’héritage. Cela peut également réduire la charge fiscale sur sa succession.

En suivant ces étapes, vous pouvez vous assurer que vos droits en tant que donateur sont bien protégés tout en facilitant la transmission de votre patrimoine à votre fils.

Les alternatives au transfert de propriété pour transmettre un bien

Il existe plusieurs alternatives au simple transfert de propriété d’un bien immobilier, qui peuvent s’avérer avantageuses tant pour le donneur que pour le receveur. Ces méthodes permettent non seulement de simplifier le processus, mais aussi d’optimiser les aspects fiscaux et successoraux. Voici quelques-unes des options les plus courantes :

1. La donation avec réserve d’usufruit

Cette méthode permet au donnateur de transmettre la pleine propriété d’un bien à son enfant, tout en conservant l’usufruit. Cela signifie que le père ou la mère peut continuer à vivre dans la maison ou percevoir des revenus locatifs, même après la donation. Voici comment cela fonctionne :

  • Avantages : Protection de la résidence principale.
  • Inconvénients : Complexité juridique et fiscale.

2. La mise en place d’une société civile immobilière (SCI)

Créer une SCI permet de détenir un bien immobilier en commun. Les parts de la société peuvent être transmises plus facilement que la propriété elle-même, et cela facilite la gestion et la transmission du patrimoine. Voici quelques points à considérer :

  • Avantages : Souplesse dans la gestion, possibilité de limiter les droits de vote.
  • Inconvénients : Coûts de création et de gestion.

3. Le démembrement de propriété

Le démembrement de propriété consiste à séparer la nue-propriété de l’usufruit. Cela peut se faire par le biais d’une donation ou d’un testament. Dans ce cas, le parent conserve l’usufruit, tandis que l’enfant devient nu-propriétaire. Cela présente des avantages fiscaux intéressants :

  • Avantages : Réduction des droits de succession.
  • Inconvénients : Risque de complications en cas de décès de l’usufruitier.

4. L’assurance-vie

Transmettre un bien via une assurance-vie est une autre option. En désignant son fils comme bénéficiaire, le capital pourra être transmis hors succession, ce qui peut alléger les droits de succession. Voici quelques faits à considérer :

  • Avantages : Transmission rapide et sans frais de notaire.
  • Inconvénients : Limites de montant selon les contrats.

Comparaison des méthodes de transmission

Méthode Avantages Inconvénients
Donation avec réserve d’usufruit Protection de la résidence principale Complexité juridique
Société civile immobilière (SCI) Souplesse dans la gestion Coûts de création
Démembrement de propriété Réduction des droits de succession Complications possibles
Assurance-vie Transmission rapide Limites de montant

En fonction de votre situation personnelle et de vos objectifs, il est essentiel de bien évaluer ces différentes options. Il est recommandé de consulter un notaire ou un conseiller fiscal pour déterminer la stratégie la plus adaptée à votre cas. Ne laissez pas le hasard décider de l’avenir de votre patrimoine !

Questions fréquemment posées

Quelles sont les étapes pour transférer la propriété ?

Pour transférer la propriété, il faut rédiger une acte de donation ou de vente, le signer et le déposer chez un notaire. Ce dernier se chargera des formalités administratives.

Y a-t-il des frais liés au transfert de propriété ?

Oui, des frais de notaire sont à prévoir, ainsi que d’éventuels droits de donation ou de mutation. Ces frais varient selon la valeur du bien et la législation en vigueur.

Quel est l’intérêt de faire une donation de sa maison ?

La donation permet d’anticiper la transmission de son patrimoine tout en bénéficiant d’avantages fiscaux, notamment des abattements sur les droits de donation.

Puis-je conserver un droit d’usage après la donation ?

Oui, il est possible de conserver un droit d’usufruit sur le bien donné, ce qui vous permet d’en jouir jusqu’à votre décès.

Quel impact fiscal cela peut-il avoir ?

Le transfert de propriété peut engendrer des implications fiscales, comme des droits de donation. Il est conseillé de consulter un spécialiste pour optimiser la situation financière.

Données clés concernant le transfert de propriété

Élément Détails
Type de transfert Donation ou Vente
Rôle du notaire Rédaction de l’acte et formalités
Frais de notaire Variable selon le bien
Droit d’usufruit Possibilité de conserver un droit d’usage
Implications fiscales Potentialités de droits de donation à payer

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