✅ Calculez l’impôt sur les sociétés en France en appliquant le taux d’imposition sur le bénéfice net imposable après déductions et exonérations éventuelles.
Pour calculer l’impôt sur les sociétés en France, il est essentiel de comprendre le taux applicable, les bases imposables et les déductions possibles. En 2023, le taux normal est de 25% sur le bénéfice imposable, mais pour les petites entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 10 millions d’euros, un taux réduit de 15% peut s’appliquer sur les premiers 42 500 euros de bénéfice. Il est donc crucial d’analyser les revenus et les charges de l’entreprise pour déterminer le montant exact à payer.
Nous allons examiner en détail les différentes étapes du calcul de l’impôt sur les sociétés, en commençant par la définition de la base imposable, qui est le résultat fiscal de l’entreprise, après ajustements des produits et des charges. Nous parlerons également des décisions fiscales telles que les amortissements, les provisions et les crédits d’impôt qui peuvent influencer ce calcul. En outre, nous fournirons un exemple pratique pour illustrer le processus, ainsi qu’un tableau récapitulatif des taux d’imposition appliqués en fonction de la taille de l’entreprise.
Étapes pour calculer l’impôt sur les sociétés
Le calcul de l’impôt sur les sociétés se fait en plusieurs étapes :
- Calculer le résultat fiscal : Ce résultat est obtenu en prenant le chiffre d’affaires et en y soustrayant les charges déductibles.
- Appliquer les ajustements : Il faut réintégrer certaines charges non déductibles et déduire les produits exonérés d’impôt.
- Déterminer le montant de l’impôt : Appliquer le taux d’imposition adéquat sur le résultat fiscal ajusté.
Exemple de calcul
Imaginons une entreprise qui a un chiffre d’affaires de 100 000 euros et des charges déductibles de 70 000 euros. Son résultat fiscal sera :
Résultat fiscal = Chiffre d'affaires - Charges déductibles Résultat fiscal = 100 000 - 70 000 = 30 000 euros
Si cette entreprise est éligible au taux réduit, son impôt sera :
Montant de l'impôt = Résultat fiscal * Taux d'imposition Montant de l'impôt = 30 000 * 15% = 4 500 euros
Taux d’imposition selon la taille de l’entreprise
Taille de l’entreprise | Taux d’imposition normal | Taux réduit (jusqu’à 42 500 €) |
---|---|---|
Petites entreprises (< 10 M€ CA) | 25% | 15% |
Moyennes et grandes entreprises | 25% | N/A |
Conseils pour optimiser le calcul de l’impôt
- Tenir une comptabilité rigoureuse : Cela aide à éviter les erreurs dans le calcul de la base imposable.
- Consulter un expert-comptable : Cela permet d’identifier les déductions et crédits d’impôt auxquels l’entreprise peut prétendre.
- Suivre les évolutions législatives : La législation fiscale est dynamique et peut affecter le calcul de l’impôt.
Les différentes étapes pour calculer l’impôt sur les sociétés
Calculer l’impôt sur les sociétés (IS) en France peut sembler complexe, mais en suivant quelques étapes clés, cela devient beaucoup plus accessible. Voici un guide détaillé pour vous aider à naviguer à travers ce processus.
1. Déterminer le bénéfice imposable
La première étape dans le calcul de l’impôt sur les sociétés est de déterminer le bénéfice imposable. Ce bénéfice représente les revenus générés par l’entreprise, moins les charges déductibles. Voici comment procéder :
- Calculer les produits : Totalisez tous vos revenus (ventes, prestations de services, etc.).
- Calculer les charges : Additionnez toutes vos dépenses déductibles (salaires, loyers, achats de matériel, etc.).
- Bénéfice imposable = Produits – Charges
2. Appliquer le taux d’imposition
Une fois que vous avez le bénéfice imposable, il est temps d’appliquer le taux d’imposition en vigueur. En France, le taux d’imposition standard est de 25% depuis 2022, mais il peut varier selon certains critères. Pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 10 millions d’euros, un taux réduit de 15% s’applique sur les premiers 38 120 euros de bénéfice.
3. Calculer l’impôt dû
Avec le bénéfice imposable et le taux d’imposition en main, vous pouvez maintenant calculer l’impôt sur les sociétés dû :
- Pour le bénéfice inférieur à 38 120 euros:
Impôt = Bénéfice imposable x 15% - Pour le bénéfice supérieur à 38 120 euros:
Impôt = (38 120 x 15%) + [(Bénéfice imposable – 38 120) x 25%]
4. Tenir compte des crédits d’impôt et des déductions
Enfin, n’oubliez pas de prendre en compte les crédits d’impôt et les déductions qui peuvent réduire votre impôt dû. Par exemple, le crédit d’impôt recherche (CIR) permet aux entreprises de bénéficier d’une réduction significative sur leur IS si elles investissent dans la recherche et le développement. Voici quelques exemples :
- CIR : jusqu’à 30% des dépenses de recherche peuvent être créditées.
- Investissement dans la transition énergétique : des crédits d’impôt sont disponibles pour les entreprises qui investissent dans des technologies vertes.
Tableau récapitulatif des taux d’imposition
Bénéfice imposable | Taux d’imposition |
---|---|
0 à 38 120 € | 15% |
Au-delà de 38 120 € | 25% |
En suivant ces étapes, vous serez en mesure de calculer l’impôt sur les sociétés de manière efficace et précise. N’hésitez pas à consulter un professionnel si vous avez des questions spécifiques ou des cas particuliers à envisager.
Comprendre le taux d’imposition des sociétés en France
En France, le taux d’imposition des sociétés est un aspect crucial pour toute entreprise souhaitant naviguer dans le paysage fiscal. En 2023, le taux normal d’imposition sur les sociétés est fixé à 25%, un changement significatif par rapport aux années précédentes, où le taux était de 28% pour les bénéfices supérieurs à 500 000 euros. Voici un aperçu des différents taux qui peuvent s’appliquer :
Bénéfice imposable | Taux d’imposition |
---|---|
Inférieur à 38 120 euros | 15% |
Entre 38 120 et 500 000 euros | 25% |
Supérieur à 500 000 euros | 25% |
Les spécificités du taux réduit
Le taux réduit de 15% s’applique uniquement aux PME réalisant moins de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires. Pour bénéficier de ce taux, ces entreprises doivent également respecter certaines conditions, notamment ne pas être une filiale d’un grand groupe.
Les exonérations possibles
Il existe également des exonérations fiscales pour certains secteurs ou types d’activités, comme les jeunes entreprises innovantes (JEI), qui peuvent bénéficier d’une exonération totale ou partielle de l’impôt sur les sociétés durant les premières années de leur activité. Cela peut représenter une économie significative pour les start-ups.
Exemple pratique
Imaginons une entreprise qui génère un bénéfice imposable de 100 000 euros :
- Les premiers 38 120 euros seront taxés à 15% : 38 120 * 0,15 = 5 718 euros
- Le reste, soit 61 880 euros, sera taxé à 25% : 61 880 * 0,25 = 15 470 euros
Le montant total de l’impôt sur les sociétés serait donc de 5 718 + 15 470 = 21 188 euros.
Conclusion sur les taux d’imposition
Comprendre ces taux et les exonérations possibles est essentiel pour optimiser la fiscalité de votre entreprise. Cela permet non seulement de respecter les obligations fiscales, mais aussi de maximiser les ressources financières pour le développement et la croissance de votre activité.
Quelles sont les déductions fiscales possibles pour les entreprises
Les entreprises en France bénéficient de nombreuses dédictions fiscales qui peuvent leur permettre de réduire leur base imposable et, par conséquent, le montant de l’impôt sur les sociétés à payer. Ces déductions jouent un rôle crucial dans la gestion fiscale des entreprises et peuvent avoir un impact significatif sur leur rentabilité.
1. Dédictions classiques
- Frais professionnels : Les frais engagés pour l’activité professionnelle tels que les déplacements, les repas et les fournitures de bureau peuvent être déduits.
- Amortissements : Les entreprises peuvent amortir le coût des actifs qu’elles utilisent, tels que les machines, les équipements et les bâtiments, sur plusieurs années.
- Charges financières : Les intérêts sur les emprunts contractés pour financer les activités de l’entreprise sont également déductibles.
2. Dédictions spécifiques
Certaines déductions sont spécifiques à certaines types d’investissements :
- Création d’entreprise : Les dépenses liées à la création d’une entreprise, comme les frais de constitution et les honoraires de consultants, peuvent être déduites.
- R&D (Recherche et Développement) : Les entreprises investissant dans la recherche peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt pouvant atteindre jusqu’à 30% de leurs dépenses de R&D.
3. Exemples pratiques
Voici quelques exemples concrets de déductions fiscales :
- Exemple 1 : Une entreprise de services a engagé des frais de déplacement de 10 000€ pour ses employés. Ces frais sont déductibles de son résultat imposable.
- Exemple 2 : Une société a acheté un équipement pour 50 000€ et a choisi de l’amortir sur 5 ans. Chaque année, elle pourra déduire 10 000€ de son résultat.
4. Avantages des déductions fiscales
Les déductions fiscales permettent aux entreprises de :
- Optimiser leur fiscalité : En réduisant leur base imposable, elles peuvent diminuer le montant d’impôt à payer.
- Réinvestir : Les économies réalisées grâce aux déductions peuvent être réinvesties dans le développement de l’entreprise.
- Améliorer leur trésorerie : Moins d’impôts à payer signifie plus de liquidités disponibles pour d’autres projets.
5. Conclusion sur l’importance des déductions fiscales
En somme, il est essentiel pour les entreprises de se renseigner sur les déductions fiscales auxquelles elles ont droit. Une bonne connaissance des dédictions peut faire la différence entre une gestion fiscale efficace et une surimposition. Pour maximiser les avantages fiscaux, il est conseillé de consulter un expert-comptable qui pourra orienter les entreprises sur les options les plus adaptées à leur situation.
Comment déclarer l’impôt sur les sociétés en ligne
La déclaration de l’impôt sur les sociétés (IS) en ligne est désormais un processus essentiel et pratique pour les entreprises françaises. Cela permet non seulement de simplifier les démarches administratives, mais également d’assurer une meilleure traçabilité des informations fournies. Voici comment procéder étape par étape :
Étapes pour déclarer l’IS en ligne
- Inscription au service en ligne : Tout d’abord, il est nécessaire que l’entreprise soit inscrite sur le site des impôts. Cette inscription peut se faire via le site officiel des impôts, où vous devrez créer un compte professionnel.
- Préparation des documents : Avant de commencer la déclaration, rassemblez tous les documents nécessaires, notamment :
- Bilans comptables
- Comptes de résultat
- Justificatifs de déductions (ex: frais professionnels, amortissements)
- Accéder à la déclaration : Une fois connecté, rendez-vous dans la section déclaration de l’impôt sur les sociétés. Cliquez sur le lien approprié pour accéder au formulaire de déclaration.
- Remplir le formulaire : Complétez le formulaire en ligne avec les données financières de votre entreprise. Veillez à bien vérifier chaque information, car une erreur pourrait entraîner des pénalités.
- Soumettre la déclaration : Après avoir rempli le formulaire, relisez-le attentivement, puis soumettez-le en ligne. Vous recevrez alors un accusé de réception qui vous servira de preuve.
Points à considérer lors de la déclaration
- Date limite : N’oubliez pas que la déclaration de l’IS doit être faite dans les trois mois suivant la clôture de l’exercice fiscal.
- Paiement de l’impôt : Après la déclaration, assurez-vous d’effectuer le paiement dans les délais impartis pour éviter des pénalités supplémentaires.
- Assistance : Si vous rencontrez des difficultés, n’hésitez pas à contacter un expert-comptable ou le service des impôts pour obtenir de l’aide.
Avantages de la déclaration en ligne
Déclarer l’impôt sur les sociétés en ligne présente plusieurs avantages significatifs :
- Gain de temps : La déclaration en ligne est généralement plus rapide que la version papier.
- Réduction des erreurs : Les formulaires en ligne sont conçus pour minimiser les erreurs de saisie grâce à des vérifications automatiques.
- Accès facile : Vous pouvez accéder à votre dossier fiscal à tout moment et de n’importe où.
La déclaration de l’impôt sur les sociétés en ligne est un processus moderne et efficace, permettant aux entreprises de gérer leurs obligations fiscales de manière fluide.
Les erreurs courantes à éviter lors du calcul de l’impôt
Le calcul de l’impôt sur les sociétés est un processus qui peut sembler complexe, et il existe plusieurs erreurs fréquentes que les entreprises commettent. Éviter ces pièges peut permettre d’optimiser votre situation fiscale et de garantir la conformité avec la législation. Voici quelques-unes des erreurs les plus courantes à surveiller :
1. Ne pas tenir compte des dédictions fiscales
Une des erreurs les plus répandues est de ne pas prendre en compte toutes les dédictions fiscales auxquelles l’entreprise a droit. Cela peut inclure :
- Crédits d’impôt pour la recherche et le développement
- Exonérations pour certaines activités économiques
- Régimes spécifiques pour les PME
Exemple : Une PME investissant dans l’innovation peut bénéficier d’un crédit d’impôt qui réduit significativement son impôt dû. Ignorer cette possibilité peut représenter une perte financière considérable.
2. Mauvaise évaluation des charges déductibles
Les entreprises doivent également être vigilantes quant à l’évaluation de leurs charges déductibles. Une sous-estimation peut conduire à un calcul erroné de l’impôt. Les charges déductibles peuvent inclure :
- Salaire des employés et charges sociales
- Frais de fonctionnement (loyer, services publics)
- Dépenses de marketing et de publicité
Conseil pratique : Tenez un registre précis de toutes les dépenses pour assurer une évaluation correcte et maximiser les déductions.
3. Ignorer les modifications législatives
La législation fiscale peut changer fréquemment. Ne pas se tenir informé des modifications législatives peut entraîner des erreurs dans le calcul de l’impôt. Cela inclut des changements dans les taux d’imposition ou dans les règles concernant les dédictions.
Statistiques : Selon une étude récente, 25% des entreprises ne mettent pas à jour leurs connaissances fiscales annuellement, ce qui peut entraîner des amendes ou des paiements d’intérêts.
4. Oublier les délais de déclaration
Ne pas respecter les délais de déclaration peut également constituer une erreur coûteuse. Les entreprises doivent s’assurer de déposer leurs déclarations dans les temps pour éviter des sanctions. Par exemple, un retard dans la déclaration peut entraîner une majoration de 10% de l’impôt dû.
5. Ne pas faire appel à un expert-comptable
Enfin, l’une des erreurs les plus courantes est de ne pas faire appel à un expert-comptable pour effectuer le calcul de l’impôt sur les sociétés. Un professionnel peut aider à éviter de nombreuses erreurs et optimiser la situation fiscale de l’entreprise. Son expertise peut faire toute la différence, notamment en matière de :
- Conformité réglementaire
- Conseils sur les investissements et les déductions
- Planification fiscale stratégique
En appliquant ces conseils et en évitant ces erreurs, les entreprises peuvent s’assurer d’un calcul précis et avantageux de leur impôt sur les sociétés.
Utilisation de logiciels pour simplifier le calcul de l’impôt
Dans le monde complexe des finances d’entreprise, l’utilisation de logiciels peut grandement faciliter le calcul de l’impôt sur les sociétés. Ces outils sont conçus pour automatiser les processus, réduire les erreurs humaines et fournir des rapports précis en un rien de temps. Voici quelques points clés à considérer :
Les avantages des logiciels de comptabilité
- Gain de temps : Les logiciels peuvent exécuter des calculs en quelques minutes, ce qui prendrait des heures manuellement.
- Précision : Moins de risques d’erreurs de calcul, ce qui peut être crucial pour éviter des pénalités fiscales.
- Conformité : Les mises à jour automatiques assurent que vous restez en conformité avec les réglementations fiscales en vigueur.
- Analyse : Permet aux entreprises d’analyser leurs performances financières et de prendre des décisions éclairées.
Exemples de logiciels de calcul d’impôt sur les sociétés
Il existe de nombreux logiciels disponibles sur le marché. Voici quelques-uns des plus utilisés :
Nom du logiciel | Caractéristiques principales | Coût |
---|---|---|
QuickBooks | Comptabilité complète, rapports personnalisés, intégration des paiements | À partir de 25€/mois |
GnuCash | Open source, gestion de plusieurs devises, suivi des investissements | Gratuit |
Zoho Books | Facturation, gestion des dépenses, rapports financiers | À partir de 9€/mois |
Comment choisir le bon logiciel ?
Le choix du bon logiciel dépend de plusieurs facteurs, notamment :
- La taille de votre entreprise : Un logiciel simple peut suffire pour les petites entreprises, tandis que les grandes entreprises pourraient nécessiter des solutions plus complexes.
- Budget : Comparez les prix et les fonctionnalités pour trouver le meilleur rapport qualité-prix.
- Besoins spécifiques : Certaines entreprises peuvent avoir des besoins particuliers, comme la gestion de stocks ou le suivi des projets.
En résumé, l’utilisation de logiciels pour le calcul de l’impôt sur les sociétés peut non seulement simplifier le processus, mais également améliorer la précision et la transparence des opérations financières. Pensez à explorer les différentes options disponibles et à choisir celle qui correspond le mieux à vos besoins.
Impact des bénéfices sur le montant de l’impôt à payer
Lorsqu’il s’agit de calculer l’impôt sur les sociétés en France, les bénéfices réalisés par une entreprise jouent un rôle crucial dans la détermination du montant à payer. En effet, plus les bénéfices sont élevés, plus l’impôt sera proportionnellement important. Voici un aperçu des différents éléments à prendre en considération :
1. Taux d’imposition applicable
Le taux normal de l’impôt sur les sociétés en France est de 25% depuis 2022. Cependant, pour les PME et les entreprises réalisant moins de 42 500 € de bénéfices, un taux réduit de 15% peut s’appliquer sous certaines conditions. Cela signifie que :
- Pour les premiers 42 500 € de bénéfices : 15%
- Pour les bénéfices au-dessus de 42 500 € : 25%
2. Exemples de calculs
Voici quelques exemples concrets pour illustrer l’impact des bénéfices sur l’impôt à payer :
Bénéfice réalisé | Taux applicable | Impôt à payer |
---|---|---|
40 000 € | 15% | 6 000 € |
50 000 € | 25% | 10 000 € |
100 000 € | 25% | 25 000 € |
3. Autres facteurs influençant l’impôt
En plus des bénéfices, plusieurs déductions fiscales peuvent également influencer le montant de l’impôt à payer :
- Frais généraux : Ces coûts peuvent être déduits des bénéfices avant le calcul de l’impôt.
- Crédits d’impôt : Certaines entreprises peuvent bénéficier de crédits allant jusqu’à 30% de leurs dépenses en recherche et développement.
- Amortissements : Les entreprises peuvent amortir leurs investissements, ce qui réduit le montant des bénéfices imposables.
En résumé, l’impact des bénéfices sur le montant de l’impôt sur les sociétés en France est indéniable. Une bonne compréhension des taux d’imposition et des déductions possibles peut aider les entreprises à mieux gérer leurs obligations fiscales et à optimiser leur situation financière.
Cas particuliers: calcul de l’impôt pour les PME
Dans le contexte fiscal français, les PME (Petites et Moyennes Entreprises) bénéficient de régimes spécifiques qui peuvent influencer le calcul de leur impôt sur les sociétés (IS). Il est crucial de bien comprendre ces particularités pour optimiser leur fiscalité.
1. Taux réduit d’imposition
Les PME peuvent profiter d’un taux réduit d’imposition sur une partie de leur bénéfice. En 2023, un taux de 15% s’applique aux premiers 42 500 € de bénéfice imposable pour les entreprises répondant à certains critères. Ce dispositif est destiné à stimuler la croissance des petites structures.
- Critères d’éligibilité :
- Chiffre d’affaires inférieur à 10 millions d’euros.
- Plus de 75% des actions doivent être détenues par des personnes physiques.
2. Exonérations et crédits d’impôt
Les PME peuvent également bénéficier de crédits d’impôt et d’exonérations dans certaines situations :
- Crédit d’impôt recherche (CIR) : Pour les entreprises investissant dans la recherche et le développement.
- Exonération de la cotisation sur la valeur ajoutée pour les entreprises innovantes.
3. Cas d’exemple : Calcul d’impôt pour une PME
Imaginons une PME ayant réalisé un bénéfice imposable de 50 000 € :
Bénéfice imposable | Taux d’imposition | Impôt dû |
---|---|---|
42 500 € | 15% | 6 375 € |
7 500 € | 25% | 1 875 € |
Total | 8 250 € |
Dans cet exemple, l’impôt sur les sociétés pour cette PME serait de 8 250 €, en tenant compte des différents taux appliqués.
4. Conseils pratiques pour les PME
- Tenue de comptabilité rigoureuse : Cela permet de suivre précisément les bénéfices et d’optimiser le calcul de l’IS.
- Consultation d’un expert-comptable : Un professionnel peut vous aider à naviguer dans les complexités fiscales et à maximiser vos avantages.
- Suivi des évolutions fiscales : Les lois changent régulièrement, soyez attentif aux nouvelles dispositions qui pourraient vous impacter.
Exemples concrets de calcul de l’impôt sur les sociétés
Pour mieux comprendre le calcul de l’impôt sur les sociétés en France, examinons quelques exemples concrets. Ces cas pratiques permettront de saisir les différentes situations et d’illustrer l’application des règles fiscales.
Exemple 1 : Société avec un bénéfice modeste
Considérons une entreprise, SARL Du Bon Pain, qui réalise un bénéfice imposable de 50 000 € au cours de l’année. En 2023, le taux de l’impôt sur les sociétés est de 15 % jusqu’à 42 500 € de bénéfices, et de 25 % pour la tranche supérieure.
- Bénéfice imposable : 50 000 €
- Taux applicable jusqu’à 42 500 € : 15 %
- Calcul de l’impôt pour la première tranche : 42 500 € x 15 % = 6 375 €
- Bénéfice restant : 50 000 € – 42 500 € = 7 500 €
- Taux applicable pour la tranche supérieure : 25 %
- Calcul de l’impôt pour la seconde tranche : 7 500 € x 25 % = 1 875 €
Au total, l’impôt à payer pour SARL Du Bon Pain sera : 6 375 € + 1 875 € = 8 250 €.
Exemple 2 : Société avec un bénéfice élevé
Examinons maintenant un autre cas, celui de la Société Tech Innovante, qui a réalisé un bénéfice imposable de 200 000 €.
- Bénéfice imposable : 200 000 €
- Taux applicable jusqu’à 42 500 € : 15 %
- Calcul de l’impôt pour la première tranche : 42 500 € x 15 % = 6 375 €
- Bénéfice restant : 200 000 € – 42 500 € = 157 500 €
- Taux applicable pour la tranche supérieure : 25 %
- Calcul de l’impôt pour la seconde tranche : 157 500 € x 25 % = 39 375 €
Au total, l’impôt à payer pour Société Tech Innovante sera : 6 375 € + 39 375 € = 45 750 €.
Tableau récapitulatif des calculs d’impôt
Société | Bénéfice Imposable | Impôt Total |
---|---|---|
SARL Du Bon Pain | 50 000 € | 8 250 € |
Société Tech Innovante | 200 000 € | 45 750 € |
Ces exemples montrent clairement comment le calcul de l’impôt sur les sociétés peut varier en fonction du bénéfice imposable. Il est essentiel pour les entreprises de bien comprendre ces mécanismes afin d’optimiser leur planification fiscale.
Questions fréquemment posées
Qu’est-ce que l’impôt sur les sociétés ?
L’impôt sur les sociétés (IS) est un impôt direct appliqué sur les bénéfices des entreprises en France. Il est prélevé sur les sociétés de capitaux, les sociétés de personnes et certaines associations. Le taux standard est actuellement de 25%.
Comment se calcule l’impôt sur les sociétés ?
Pour calculer l’IS, il faut d’abord déterminer le bénéfice imposable de l’entreprise. Ensuite, appliquez le taux d’imposition en vigueur sur ce montant. Des déductions et crédits d’impôt peuvent également s’appliquer.
Quelles sont les exonérations possibles ?
Certaines entreprises peuvent bénéficier d’exonérations, comme les PME sous certaines conditions, ou les entreprises nouvelles sous le régime de l’auto-entrepreneur. Ces exonérations varient selon la taille et le secteur d’activité.
Quelles sont les dates limites de paiement de l’IS ?
La date limite pour payer l’IS dépend de la date de clôture de l’exercice comptable. En général, il doit être réglé dans les trois mois suivant la clôture de l’exercice. Des acomptes peuvent également être exigés.
Quels documents sont nécessaires pour déclarer l’IS ?
Pour déclarer l’IS, vous aurez besoin du bilan comptable, du compte de résultat, et des annexes fiscales. Une déclaration spécifique doit être remplie (formulaire 2065) et soumise à l’administration fiscale.
Données clés sur l’imposition des sociétés en France
Points clés | Détails |
---|---|
Taux standard d’IS | 25% |
Bénéfice imposable | Revenus – Dépenses |
Exonérations possibles | PME, entreprises nouvelles |
Déclaration à faire | Formulaire 2065 |
Date limite de paiement | 3 mois après clôture d’exercice |
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