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jeune investisseur regardant des plans immobiliers

Comment investir dans une SCI avec un mineur à travers un emprunt

✅ Investir avec un mineur dans une SCI nécessite l’accord du juge des tutelles. L’emprunt est possible si l’intérêt du mineur est démontré et validé légalement.


Investir dans une Société Civile Immobilière (SCI) avec un mineur peut sembler complexe, mais c’est tout à fait réalisable grâce à un emprunt. Pour ce faire, il est nécessaire de comprendre les règles juridiques entourant l’investissement des mineurs, ainsi que les modalités d’emprunt. En principe, un mineur peut être associé dans une SCI, mais il faut obtenir l’autorisation de ses représentants légaux. De plus, pour que le mineur puisse bénéficier des avantages fiscaux liés à l’investissement immobilier, il est crucial de structurer correctement l’emprunt et la participation au capital.

Les étapes pour investir dans une SCI avec un mineur

Pour mener à bien ce projet d’investissement, il est essentiel de suivre plusieurs étapes clés qui garantiront un processus fluide et conforme à la législation en vigueur.

  • Étude de faisabilité : Avant toute chose, il est important d’évaluer la viabilité du projet. Cela inclut l’analyse des biens immobiliers potentiels, des rendements attendus et des coûts associés.
  • Choix de la structure : Créer une SCI où le mineur sera associé. Cela implique de rédiger des statuts clairs, stipulant la répartition des parts et les droits de vote.
  • Obtention de l’autorisation : Pour qu’un mineur puisse investir, il faut obtenir le consentement de ses parents ou tuteurs, et éventuellement une autorisation judiciaire si le montant investi est important.
  • Recherche d’un financement : Une fois la structure mise en place, il est temps de chercher un emprunt. Les banques sont souvent disposées à financer des projets immobiliers, mais le dossier devra démontrer la solidité du projet.

Les implications fiscales et juridiques

Investir dans une SCI avec un mineur a également des implications fiscales et juridiques. Les revenus générés par la SCI seront imposés selon le régime fiscal choisi (IR ou IS). De plus, il sera nécessaire de bien comprendre les conséquences de l’investissement sur le patrimoine du mineur, notamment en ce qui concerne la gestion des biens à la majorité.

En fonction de la part de capital détenue par le mineur et des revenus générés, il est conseillé de consulter un expert fiscal ou un notaire pour optimiser la fiscalité. Par exemple, les revenus des mineurs peuvent être soumis à un abattement fiscal, ce qui peut réduire significativement l’imposition.

Conseils pratiques

Voici quelques conseils pratiques pour faciliter l’investissement dans une SCI avec un mineur :

  • Documentez toutes les transactions : Gardez une trace de tous les documents associés à l’investissement, y compris les contrats de prêt et les statuts de la SCI.
  • Anticipez les besoins futurs : Pensez à l’avenir et à la gestion des biens lorsque le mineur atteindra sa majorité. Une bonne planification peut éviter des complications ultérieures.
  • Restez informé : Suivez l’évolution de la réglementation liée aux SCI et aux investissements immobiliers, afin de rester en conformité avec la loi.

En respectant ces étapes et conseils, investir dans une SCI avec un mineur à travers un emprunt peut être une démarche bénéfique et lucrative, favorisant l’acquisition de patrimoine dès le plus jeune âge.

Les avantages d’associer un mineur dans une SCI

Investir dans une Société Civile Immobilière (SCI) avec un mineur peut sembler inhabituel, mais cela présente de nombreux avantages qui méritent d’être explorés. Voici quelques raisons pour lesquelles cette option peut être avantageuse :

1. Anticipation de la succession

Associer un mineur dans une SCI permet de prévoir la transmission de patrimoine de manière optimisée. En intégrant un enfant, les parents peuvent commencer à constituer un patrimoine de manière anticipée, évitant ainsi des droits de succession trop élevés à l’avenir.

2. Avantages fiscaux

Les revenus générés par la SCI peuvent être soumis à une fiscalité avantageuse. En effet, les plus-values immobilières peuvent être réduites si le bien est détenu à long terme. De plus, cela permet de réduire le quotient familial des parents, ce qui peut avoir des conséquences fiscales positives.

3. Éducation financière

Associer un mineur à une SCI offre une opportunité d’éducation financière précoce. Cela permet aux enfants de comprendre le fonctionnement de l’immobilier, des investissements, et des responsabilités financières. Un tel apprentissage peut leur être bénéfique tout au long de leur vie.

4. Protection du patrimoine

En intégrant un mineur dans une SCI, le patrimoine familial est protégé des créanciers des parents. En effet, en cas de difficultés financières, les biens de la SCI ne sont généralement pas accessibles pour rembourser les dettes personnelles des associés.

5. Partage des décisions

Bien que le mineur ne puisse pas légalement prendre toutes les décisions, son inclusion dans les discussions familiales autour de la gestion de la SCI peut renforcer son sentiment d’appartenance et sa responsabilité vis-à-vis du patrimoine familial. Cela favorise également une meilleure communication au sein de la famille sur les enjeux financiers.

6. Accès à des financements

Les établissements financiers sont souvent enclins à prêter à une SCI, même si elle comprend des mineurs, car cela montre un engagement à long terme dans des projets immobiliers. Les parents peuvent ainsi bénéficier de conditions de prêts attractives pour financer l’achat de biens.

Tableau comparatif des avantages

Avantages Explications
Anticipation de la succession Préparation à la transmission de patrimoine pour éviter des droits de succession élevés.
Avantages fiscaux Possibilité de réduire la fiscalité sur les plus-values immobilières.
Éducation financière Compréhension des investissements et des responsabilités financières.
Protection du patrimoine Protection contre les créanciers en cas de difficultés financières.
Partage des décisions Renforcement du sentiment d’appartenance et de responsabilité.
Accès à des financements Conditions de prêts attractives grâce à l’engagement à long terme.

Associer un mineur dans une SCI est une stratégie à considérer sérieusement. Non seulement cela ouvre la voie à des avantages fiscaux et juridiques, mais cela facilite également une éducation financière précoce qui pourra profiter à toute la famille à long terme.

Procédures légales pour intégrer un mineur dans une SCI

Intégrer un mineur dans une Société Civile Immobilière (SCI) peut sembler complexe en raison des règles juridiques qui entourent la protection des mineurs. Voici les étapes et les considérations essentielles à prendre en compte pour mener à bien cette démarche.

1. Obtenir l’accord des représentants légaux

Avant toute chose, il est impératif d’obtenir l’accord des tuteurs légaux du mineur. Cela inclut généralement les parents ou un mandataire judiciaire. Cette approbation est cruciale, car elle garantit que les intérêts du mineur sont protégés.

2. Évaluation de la capacité juridique

Il est important de rappeler que, bien qu’un mineur puisse être associé dans une SCI, il n’a pas la capacité juridique pour prendre des décisions. Ainsi, les décisions relatives à sa participation doivent être prises par ses représentants légaux ou, si nécessaire, par le juge des tutelles.

3. Rédaction des statuts de la SCI

Les statuts de la SCI doivent mentionner explicitement la participation du mineur. Cela inclut :

  • Nom et prénom du mineur
  • Modalités de gestion des parts du mineur
  • Règles de vote, indiquant que le mineur ne peut pas voter, mais que ses représentants peuvent le faire

4. Apport en capital

Le mineur peut apporter des biens ou des sommes d’argent à la SCI, mais cet apport doit être justifié et ne pas compromettre ses ressources personnelles. La valeur de l’apport doit être évaluée avec précision afin de garantir l’équité entre les associés. Par exemple, si le mineur apporte un bien immobilier, une évaluation professionnelle est recommandée.

5. Déclaration auprès des autorités fiscales

Il est nécessaire de déclarer l’intégration du mineur à la SCI auprès des services fiscaux. Cette déclaration doit préciser la nature de la participation et les modalités de gestion des parts sociales.

6. Respect des contraintes fiscales

Les revenus générés par la SCI seront soumis à un régime fiscal particulier. Les revenus du mineur sont intégrés dans le revenu global des parents pour le calcul de l’impôt. Il est donc crucial de consulter un expert-comptable ou un conseiller fiscal pour optimiser la situation fiscale de la famille.

Tableau récapitulatif des étapes

Étapes Description
Obtenir l’accord des représentants légaux Accord nécessaire des parents ou tuteurs
Évaluation de la capacité juridique Le mineur ne peut pas prendre de décisions seul
Rédaction des statuts de la SCI Inclusion des détails de la participation du mineur
Apport en capital Évaluation des apports pour éviter les conflits
Déclaration auprès des autorités fiscales Informer les autorités fiscales de la participation
Respect des contraintes fiscales Optimisation fiscale avec l’aide d’un expert

En respectant ces procédures légales, vous pouvez intégrer un mineur dans une SCI tout en garantissant sa protection juridique et en optimisant les bénéfices fiscaux pour l’ensemble de la famille.

Rôle des représentants légaux dans la gestion des parts d’un mineur

Dans le cadre d’une Société Civile Immobilière (SCI), les représentants légaux jouent un rôle crucial dans la gestion des parts détenues par un mineur. En effet, en raison de leur incapacité juridique, les mineurs ne peuvent pas agir seuls dans des actes de gestion ou des contrats.

Qui sont les représentants légaux ?

Les représentants légaux d’un mineur peuvent être :

  • Les parents : Ils agissent généralement pour le compte de leurs enfants.
  • Un tuteur : Désigné en cas de décès des parents ou d’incapacité de ceux-ci à exercer leurs responsabilités.

Les responsabilités des représentants légaux

Les responsabilités des représentants légaux incluent :

  1. Gestion des droits : Ils doivent s’assurer que les droits du mineur sont respectés dans la SCI.
  2. Prise de décisions : Ils doivent prendre des décisions éclairées concernant la gestion des parts, y compris la vente ou la mise en location de biens.
  3. Rapport financier : Ils sont tenus de fournir des rapports financiers clairs et précis concernant les dividendes et les revenus générés par la SCI.

Gestion des conflits d’intérêts

Il est essentiel que les représentants légaux agissent dans l’intérêt supérieur du mineur et évitent les conflits d’intérêts. Pour cela, ils peuvent :

  • Consulter un avocat spécialisé en droit des mineurs.
  • Éviter de prendre des décisions bénéfiques uniquement pour eux-mêmes.

Étapes à suivre pour une gestion efficace

Afin de garantir une gestion optimale des parts d’un mineur dans une SCI, les représentants légaux doivent :

  1. Évaluer régulièrement la performance de la SCI et son impact sur les avoirs du mineur.
  2. Tenir des assemblées régulières pour discuter des décisions importantes.
  3. Documenter toutes les décisions prises au nom du mineur afin de garantir la transparence.

Les représentants légaux ont une responsabilité importante dans la gestion des parts d’un mineur dans une SCI. Leur rôle est non seulement de protéger les intérêts du mineur, mais aussi de garantir une transparence et une efficacité dans la gestion des biens communs.

Impact fiscal des parts de SCI détenues par un mineur

Investir dans une Société Civile Immobilière (SCI) peut s’avérer être une stratégie judicieuse, notamment lorsqu’il s’agit de transmettre un patrimoine à un mineur. Cependant, il est crucial de comprendre les implications fiscales qui en découlent. La détention de parts de SCI par un mineur peut avoir des conséquences sur l’imposition et le calcul des droits de succession.

1. Imposition des revenus fonciers

Les revenus générés par les parts de SCI détenues par un mineur sont généralement soumis à l’impôt sur le revenu. Toutefois, il existe des particularités :

  • Revenus inférieurs au seuil d’imposition : Les revenus fonciers perçus peuvent rester en dessous du seuil d’imposition si le montant est faible, permettant ainsi d’éviter l’impôt.
  • Régime micro-foncier : Si les revenus fonciers bruts ne dépassent pas 15 000 € par an, le régime micro-foncier peut s’appliquer, offrant un abattement de 30 % sur les revenus.

2. Droit de succession

Lors de la transmission des parts de la SCI au moment du décès du détenteur, plusieurs éléments doivent être pris en compte :

  • Abattement : Les parts de la SCI sont soumises aux droits de succession. Les mineurs peuvent bénéficier d’un abattement de 100 000 € sur la part de chaque parent.
  • Partage des biens : Le partage des biens au sein de la SCI peut être complexe. Il est souvent recommandé d’établir une convention de partage pour faciliter la succession.

3. Cas pratique : Exemple d’un investissement

Imaginons que vous investissiez 100 000 € dans une SCI, dont 50 % des parts sont attribuées à votre mineur. Supposons que la SCI génère un revenu foncier de 10 000 € par an :

Éléments Situation
Montant investi 100 000 €
Parts détenues par le mineur 50 % (50 000 €)
Revenus fonciers annuels 10 000 €
Potentiel d’imposition des revenus Selon le régime choisi

Dans ce cas, le mineur pourrait ne pas être imposé si l’ensemble des revenus de la SCI reste en dessous du seuil d’imposition. De plus, lors de la succession, l’abattement de 100 000 € pourrait réduire considérablement les droits à payer.

4. Recommandations pratiques

Pour optimiser l’impact fiscal des parts de SCI détenues par un mineur, voici quelques conseils :

  1. Établir une stratégie d’investissement : Définissez clairement vos objectifs d’investissement et les montants à investir.
  2. Consulter un notaire ou un expert fiscal : Obtenez des conseils personnalisés pour naviguer dans les complexités fiscales.
  3. Envisager l’utilisation d’un compte d’épargne : Pour limiter l’imposition des revenus, vous pouvez envisager de réinvestir les bénéfices dans un compte d’épargne dédié à l’investissement.

En somme, bien que détenir des parts de SCI avec un mineur puisse sembler complexe, une compréhension claire des implications fiscales et une planification adéquate peuvent conduire à des avantages significatifs.

Emprunter au nom d’une SCI incluant un mineur: étapes et précautions

Investir dans une Société Civile Immobilière (SCI) avec un mineur peut sembler une tâche complexe, mais elle peut s’avérer très bénéfique si elle est bien planifiée. Voici un guide sur les étapes à suivre et les précautions à prendre.

Étapes à suivre

  1. Création de la SCI

    • Rédiger les statuts de la SCI, en incluant le mineur comme associé.
    • Déposer le capital social sur un compte bancaire au nom de la SCI.
    • Enregistrer la SCI auprès des autorités compétentes.
  2. Prise de contact avec les banques

    • Préparer un dossier solide comprenant les projections financières et le plan d’investissement.
    • Vérifier les conditions d’emprunt pour une SCI incluant des mineurs, car certaines banques peuvent avoir des restrictions.
  3. Obtenir un emprunt

    • Soumettre la demande de prêt en présentant les garanties et les apports financiers de la SCI.
    • Assurez-vous que les modalités de remboursement sont claires et adaptées à la capacité financière de la SCI.

Précautions à prendre

  • Réglementation légale: Vérifiez la législation en vigueur concernant les mineurs dans les transactions immobilières. Il est essentiel que toutes les démarches respectent les droits du mineur.
  • Considérations fiscales: Évaluez les impacts fiscaux de l’emprunt sur la SCI et sur les associés, y compris le mineur. Il peut être utile de consulter un expert-comptable.
  • Gestion des conflits d’intérêts: Établissez des règles claires concernant la gestion des biens immobiliers et assurez-vous que la voix du mineur est entendue, même s’il n’a pas la capacité juridique de prendre certaines décisions.

En suivant ces étapes et en prenant les précautions nécessaires, vous pouvez faire de l’emprunt au nom d’une SCI incluant un mineur une expérience constructive et lucrative.

Conditions bancaires spéciales pour un emprunt SCI avec un mineur

Investir dans une SCI (Société Civile Immobilière) avec un mineur présente des défis spécifiques surtout en matière d’emprunt. Les banques et les établissements de crédit appliquent des conditions particulières qui méritent d’être examinées de près.

1. Capacité juridique du mineur

Un mineur, en tant que personne non majeure, ne peut pas contracter un emprunt sans l’accord de ses tuteurs légaux. Cela signifie que :

  • Les parents ou tuteurs doivent être impliqués dans le processus d’emprunt.
  • Un acte notarié peut être requis pour formaliser l’accord entre les parties.

2. Montant de l’apport personnel

Les banques exigent souvent un apport personnel pour minimiser les risques associés à l’emprunt. Dans le cas d’un mineur :

  • Un apport peut être constitué d’économies personnelles ou de donations antérieures.
  • Il est crucial de prouver l’origine des fonds pour satisfaire les exigences de la lutte contre le blanchiment d’argent.

3. Justificatifs financiers

Pour qu’un emprunt soit accepté, la banque demandera divers justificatifs financiers, qui comprennent :

  • Les revenus des parents ou tuteurs ;
  • Les relevés bancaires ;
  • Les déclarations fiscales.

Ces documents permettent à la banque de juger de la capacité de remboursement de la SCI.

4. Taux d’intérêt et conditions de remboursement

Les taux d’intérêt appliqués pour un emprunt impliquant un mineur peuvent être plus élevés en raison du risque accru. Les conditions de remboursement peuvent également être plus strictes :

  • Les délais de remboursement peuvent être raccourcis.
  • Des garanties supplémentaires peuvent être exigées, comme un bien immobilier ou un apport en nature.

5. Enregistrements et formalités légales

Une fois l’accord d’emprunt obtenu, certaines formalités légales sont à respecter :

  • Enregistrement de la SCI auprès des autorités compétentes ;
  • Rédaction des statuts de la SCI en présence d’un notaire.
  • Inscription de l’emprunt dans les comptes de la SCI.

Bien que les conditions bancaires pour un emprunt SCI avec un mineur soient plus complexes, une planification minutieuse et des conseils juridiques peuvent faciliter le processus. Une bonne préparation est la clé pour naviguer dans ces exigences spécifiques avec succès.

Risques et protections pour un mineur associé dans une SCI

Investir dans une Société Civile Immobilière (SCI) peut présenter des opportunités, mais il est essentiel de comprendre les risques associés, surtout lorsque l’un des associés est un mineur. Dans cette section, nous allons explorer ces risques tout en mettant en avant les protections disponibles pour garantir la sécurité de l’investissement.

Risques potentiels

  • Responsabilité financière : En tant qu’associé, le mineur peut être exposé à des risques financiers. Par exemple, si la SCI contracte des dettes, sa part pourrait être mise en péril.
  • Gestion de la société : Les décisions stratégiques peuvent ne pas toujours être dans l’intérêt du mineur. Une mauvaise gestion peut entraîner des pertes significatives.
  • Fluctuation du marché : Les investissements immobiliers peuvent être affectés par la conjoncture économique. Une baisse de la valeur des biens peut impacter le patrimoine du mineur.

Protections possibles pour un mineur associé

Pour atténuer ces risques, plusieurs protections peuvent être mises en place :

  1. Nommer un tuteur : Un parent ou un représentant légal peut être désigné pour gérer les intérêts du mineur.
  2. Clause de sauvegarde : Inclure des clauses dans les statuts de la SCI qui protègent le mineur contre les décisions négatives.
  3. Consultations régulières : Organiser des réunions pour discuter de l’état des affaires et des décisions à prendre, permettant ainsi de maintenir le mineur informé.

Cas d’utilisation

Imaginons une famille où le parent investit dans une SCI avec son enfant mineur. En instaurant un tuteur, les décisions financières seraient prises en consultation avec le parent, réduisant ainsi les risques de mauvaise gestion. Par ailleurs, en intégrant une clause de sauvegarde dans les statuts, le patrimoine du mineur serait mieux protégé.

Évaluation des risques

Il est recommandé de procéder à une évaluation minutieuse des projets immobiliers avant de prendre une décision. Voici quelques questions à se poser :

  • Quels sont les rendements potentiels de l’investissement ?
  • La SCI a-t-elle un plan de gestion solide en place ?
  • Comment le marché immobilier local évolue-t-il ?

Bien que les risques soient présents pour un mineur associé dans une SCI, des protections adéquates peuvent offrir une couverture efficace et garantir un investissement responsable.

Cas pratiques et exemples d’investissement en SCI avec mineur

Investir dans une Société Civile Immobilière (SCI) avec un mineur peut sembler complexe, mais plusieurs scénarios pratiques illustrent comment cela peut être réalisé de manière efficace. Analysons ensemble quelques exemples concrets pour mieux comprendre les possibilités d’investissement.

Exemple 1 : Investissement familial

Imaginons une famille qui souhaite acheter un bien immobilier pour le louer. Les parents décident de créer une SCI, où leurs enfants mineurs seront également associés. Voici comment cela fonctionne :

  • Création de la SCI : Les parents établissent la SCI et y incluent leurs enfants mineurs comme associés.
  • Apport financier : Les parents financent l’achat du bien par un emprunt, en utilisant les rentes locatives pour rembourser le crédit.
  • Distribution des parts : Les parts de la SCI peuvent être réparties équitablement entre les parents et les enfants, garantissant que les mineurs profitent des revenus générés.

Ce scénario permet à la famille de construire un patrimoine tout en introduisant les enfants aux notions d’investissement immobilier.

Exemple 2 : Investissement à travers un emprunt

Considérons un autre cas où les parents contractent un emprunt pour financer une SCI. Voici les étapes :

  1. Emprunt bancaire : Les parents contractent un emprunt pour acquérir un bien immobilier.
  2. Création de la SCI : La SCI est constituée, avec les enfants mineurs comme associés non-gérants.
  3. Utilisation des revenus locatifs : Les revenus locatifs générés par le bien sont utilisés pour rembourser l’emprunt et peuvent également être réinvestis au sein de la SCI.

Cet investissement permet d’enseigner aux enfants la gestion des biens immobiliers tout en bénéficiant des avantages fiscaux associés à la SCI.

Tableau comparatif des scénarios

Scénario Avantages Inconvénients
Familial Patrimoine partagé, éducation financière pour les enfants Gestion complexe des parts
Emprunt Remboursement facilité avec les revenus locatifs Risques d’endettement si le bien n’est pas loué

Ces cas pratiques démontrent que l’investissement dans une SCI avec un mineur est non seulement faisable, mais qu’il peut également être avantageux sur le long terme. Chaque scénario présente ses propres risques et bénéfices, et il est primordial d’évaluer la situation personnelle et financière de chaque famille avant de se lancer dans cette aventure.

Questions fréquemment posées

Qu’est-ce qu’une SCI ?

Une Société Civile Immobilière (SCI) est une entité juridique permettant de gérer de l’immobilier à plusieurs. Elle facilite la détention et la transmission de biens immobiliers.

Peut-on investir dans une SCI avec un mineur ?

Oui, un mineur peut investir dans une SCI, mais cela nécessite l’accord d’un représentant légal. L’implication d’un adulte est essentielle pour la gestion et la prise de décisions.

Comment fonctionne un emprunt pour investir dans une SCI ?

Un emprunt pour investir dans une SCI peut être contracté par la SCI elle-même ou par les associés. Les revenus générés par la SCI peuvent servir à rembourser l’emprunt.

Quels sont les risques associés à l’investissement dans une SCI ?

Les risques incluent la gestion des biens, les fluctuations du marché immobilier et les obligations fiscales. Une bonne gestion et des partenaires fiables sont essentielles pour minimiser ces risques.

Quels sont les avantages d’une SCI pour un mineur ?

Investir dans une SCI permet au mineur de bénéficier d’une valorisation du patrimoine familial et d’apprendre la gestion d’actifs immobiliers dès son jeune âge.

Points clés Détails
Définition SCI Entité juridique pour gérer du patrimoine immobilier.
Investissement d’un mineur Nécessite l’accord d’un représentant légal.
Emprunt Peut être contracté par la SCI ou les associés.
Risques Gestion, fluctuations du marché, obligations fiscales.
Avantages pour mineurs Valorisation du patrimoine et apprentissage.

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