✅ La micro-entreprise est un statut fiscal, tandis qu’auto-entrepreneur est un régime simplifié pour créer et gérer facilement une micro-entreprise.
La différence entre une micro-entreprise et un auto-entrepreneur réside principalement dans la terminologie et le statut juridique. En France, le terme auto-entrepreneur désigne un régime fiscal et social spécifique permettant aux entrepreneurs de bénéficier d’un cadre simplifié pour démarrer leur activité. En revanche, la micro-entreprise est une forme juridique qui peut inclure des auto-entrepreneurs, mais aussi d’autres statuts. Ainsi, tous les auto-entrepreneurs sont des micro-entrepreneurs, mais tous les micro-entrepreneurs ne sont pas nécessairement sous le statut d’auto-entrepreneur.
Les aspects juridiques et fiscaux
Le statut d’auto-entrepreneur a été créé en 2009 et permet d’exercer une activité indépendante avec un chiffre d’affaires limité à 72 600 € pour les prestations de services et 176 200 € pour les ventes de marchandises. Ce régime offre des avantages tels que des charges sociales réduites et une déclaration simplifiée des revenus. En revanche, la micro-entreprise peut également désigner d’autres structures, comme les sociétés, qui ont des obligations comptables plus complexes.
Les limites de chiffre d’affaires
Voici un tableau récapitulatif des limites de chiffre d’affaires :
Type d’activité | Limite de chiffre d’affaires |
---|---|
Prestations de services | 72 600 € |
Ventes de marchandises | 176 200 € |
Les avantages de chaque statut
- Avantages de l’auto-entrepreneur :
- Procédures d’inscription simplifiées
- Possibilité de facturer sans TVA jusqu’à un certain seuil
- Régime fiscal de la micro-entreprise
- Avantages de la micro-entreprise :
- Accès à d’autres types de financement
- Capacité à embaucher des employés
- Flexibilité dans le choix de la structure juridique
Conclusion intermédiaire
Pour résumer, bien que les termes micro-entreprise et auto-entrepreneur soient souvent utilisés de manière interchangeable, ils font référence à des concepts distincts. Il est essentiel de comprendre ces différences pour choisir le statut le plus adapté à votre projet entrepreneurial.
Définition et caractéristiques de la micro-entreprise
La micro-entreprise est une forme juridique simplifiée d’entreprise individuelle qui s’adresse principalement aux personnes souhaitant développer une activité professionnelle à petite échelle. En France, elle est définie par la loi comme toute entreprise dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas un certain seuil, fixé à 176 200 € pour les activités de vente de biens et à 72 600 € pour les services.
Caractéristiques principales
- Simplification administrative : La micro-entreprise bénéficie d’une gestion simplifiée des obligations comptables et fiscales.
- Imposition sur le chiffre d’affaires : Les micro-entrepreneurs paient des impôts sur leur chiffre d’affaires, avec un taux spécifique selon leur activité.
- Protection sociale : En tant que travailleur indépendant, le micro-entrepreneur a droit à une protection sociale, mais celle-ci est généralement moins complète que celle des salariés.
- Pas de capital minimum : Il n’y a pas d’exigence de capital social pour créer une micro-entreprise, ce qui la rend accessible.
Avantages de la micro-entreprise
Opter pour le statut de micro-entrepreneur présente plusieurs avantages, notamment :
- Facilité de création : La création d’une micro-entreprise peut se faire en ligne en quelques minutes.
- Coûts réduits : Les charges sociales et fiscales sont calculées en fonction du chiffre d’affaires, ce qui peut être avantageux pour les petites activités.
- Flexibilité : Les micro-entrepreneurs peuvent aménager leur emploi du temps et leur lieu de travail.
Exemples d’activités de micro-entreprise
Les secteurs d’activité pouvant être exercés sous le statut de micro-entrepreneur sont variés. Voici quelques exemples :
- Artisanat : Plomberie, électricité, coiffure à domicile.
- Services à la personne : Garde d’enfants, cours particuliers, entretien de jardins.
- Commerce : Vente en ligne, food trucks, marchés.
Statistiques pertinentes
Pour comprendre l’importance de la micro-entreprise dans le tissu économique, voici quelques données clés :
Année | Nombre de micro-entrepreneurs | Contribution au PIB |
---|---|---|
2020 | 1,4 million | 10% |
2021 | 1,5 million | 11% |
2022 | 1,6 million | 12% |
La micro-entreprise constitue une option de choix pour les entrepreneurs souhaitant démarrer une activité de manière rapide et simplifiée. Pour ceux qui envisagent de se lancer, il est essentiel de bien comprendre les caractéristiques et les avantages de ce statut afin de maximiser leurs chances de réussite.
Statut juridique et fiscal de l’auto-entrepreneur
Le statut d’auto-entrepreneur, également connu sous le nom de micro-entrepreneur, est un régime simplifié qui permet à un individu de créer et de gérer une entreprise sans les formalités administratives complexes. Ce statut est particulièrement apprécié pour sa flexibilité et sa simplicité.
Les caractéristiques du statut d’auto-entrepreneur
- Simplicité administrative : Les démarches de création sont relativement simples et peuvent souvent être effectuées en ligne.
- Fiscalité avantageuse : L’auto-entrepreneur bénéficie d’un régime fiscal spécifique, où il paie ses impôts sur la base de son chiffre d’affaires, avec un taux réduit.
- Protection sociale : L’auto-entrepreneur a droit à une protection sociale, bien qu’elle soit moins étendue que celle d’un salarié.
- Limitation du chiffre d’affaires : Pour conserver ce statut, le chiffre d’affaires annuel ne doit pas dépasser 72 600 euros pour les prestations de service et 176 200 euros pour les activités de vente.
Le régime fiscal de l’auto-entrepreneur
En matière de fiscalité, l’auto-entrepreneur a le choix entre deux options :
- Le régime micro-fiscal : Ce régime impose un abattement forfaitaire sur le chiffre d’affaires, permettant ainsi de ne déclarer qu’une partie de celui-ci pour le calcul de l’impôt sur le revenu.
- Le versement libératoire de l’impôt sur le revenu : L’auto-entrepreneur peut opter pour ce versement mensuel ou trimestriel, qui lui permet de régler son impôt en % de son chiffre d’affaires.
Avantages et inconvénients
Avantages | Inconvénients |
---|---|
Facilité de création | Chiffre d’affaires limité |
Taux de cotisations sociales réduit | Moins de protections sociales |
Gestion simplifiée | Responsabilité personnelle |
Il est crucial de bien comprendre les implications de ce statut, car même si l’auto-entreprenariat offre de nombreux avantages, il a également ses inconvénients, notamment en termes de protection sociale et de limites de chiffre d’affaires.
Avantages fiscaux des micro-entreprises et auto-entrepreneurs
Les micro-entreprises et les auto-entrepreneurs bénéficient d’avantages fiscaux significatifs qui facilitent leur gestion financière. Ces régimes ont été conçus pour encourager la création d’activités indépendantes en simplifiant les obligations fiscales et en offrant des allègements spécifiques.
1. Régime fiscal simplifié
Les auto-entrepreneurs sont soumis à un régime fiscal simplifié qui leur permet de déclarer et de payer leurs impôts de manière très intuitive. Ce régime leur permet de payer des cotisations sociales calculées sur leur chiffre d’affaires, ce qui simplifie grandement la gestion de leurs finances.
2. Abattement fiscal
Les micro-entrepreneurs bénéficient d’un abattement fiscal qui varie selon la nature de leur activité. Cet abattement peut aller jusqu’à 71 % pour les activités de vente et jusqu’à 50 % pour les prestations de services. Par exemple :
Type d’activité | Chiffre d’affaires | Abattement fiscal | Revenu imposable |
---|---|---|---|
Vente de biens | 20 000 € | 71 % | 5 800 € |
Services | 15 000 € | 50 % | 7 500 € |
3. Exonération de la TVA
Les micro-entrepreneurs et auto-entrepreneurs peuvent bénéficier d’une exonération de la TVA tant que leur chiffre d’affaires ne dépasse pas un certain seuil (34 400 € pour les services et 85 800 € pour les ventes). Cela signifie qu’ils ne facturent pas la TVA à leurs clients, rendant leurs services plus compétitifs.
4. Facilité de déclaration
La déclaration de chiffre d’affaires est également très simplifiée. Les auto-entrepreneurs peuvent choisir de déclarer leur chiffre d’affaires mensuellement ou trimestriellement, ce qui leur permet de s’adapter à leurs besoins financiers. De plus, la déclaration peut souvent être réalisée en ligne, offrant encore plus de commodité.
5. Cotisations sociales réduites
Les cotisations sociales sont également proportionnelles au chiffre d’affaires. Pour les auto-entrepreneurs, cela signifie qu’ils ne paient des cotisations que s’ils génèrent des revenus. Ce système est particulièrement avantageux pour ceux qui démarrent leur activité et qui n’ont pas encore de revenus stables.
- Avantages fiscaux :
- Régime fiscal simplifié
- Abattement fiscal sur le chiffre d’affaires
- Exonération de la TVA
- Facilité de déclaration de chiffre d’affaires
- Cotisations sociales réduites
Critères d’éligibilité pour le statut d’auto-entrepreneur
Devenir auto-entrepreneur en France est une démarche relativement simple, mais elle est soumise à certains critères d’éligibilité spécifiques. Voici les principaux critères à respecter :
1. Nationalité et résidence
Pour pouvoir bénéficier du statut d’auto-entrepreneur, il est essentiel d’être :
- Âgé d’au moins 18 ans.
- Résident fiscal en France ou citoyen de l’Union Européenne.
- Disposer d’une adresse professionnelle en France.
2. Type d’activité
Le statut d’auto-entrepreneur est accessible pour divers types d’activités professionnelles, qu’elles soient commerciales, artisanales ou libérales. Cependant, il existe des restrictions :
- Les activités réglementées (ex. : professions médicales, avocats) nécessitent souvent des qualifications spécifiques.
- Les entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse certains seuils ne peuvent pas opter pour ce statut.
3. Seuils de chiffre d’affaires
Il est crucial de respecter les seuils de chiffre d’affaires pour maintenir le statut d’auto-entrepreneur :
- 176 200 € pour les activités de vente de marchandises.
- 72 600 € pour les prestations de services.
Ces seuils sont mis à jour régulièrement, il est donc important de se tenir informé.
4. Absence de liquidation judiciaire
Une personne qui a été liquidée judiciaire ne peut pas devenir auto-entrepreneur tant que les décisions de la justice ne sont pas levées. C’est un point à prendre en compte pour les anciens entrepreneurs qui souhaitent redémarrer.
5. Pas de double statut
Il n’est pas possible d’avoir un statut d’auto-entrepreneur tout en étant déjà employé par une autre entreprise, sauf si l’on respecte certaines conditions liées au cumul d’activités. Ce point est important pour ceux qui envisagent de se lancer dans l’entrepreneuriat tout en conservant un emploi salarié.
6. Inscription et formalités
Enfin, pour accéder à ce statut, il est nécessaire de s’inscrire auprès de l’URSSAF ou d’un Centre de Formalités des Entreprises (CFE). Les formalités sont simplifiées et peuvent se faire en ligne :
- Remplir un formulaire d’inscription.
- Fournir les pièces justificatives nécessaires (identité, adresse, etc.).
En respectant ces critères, vous pourrez bénéficier des avantages du statut d’auto-entrepreneur, tels qu’une comptabilité simplifiée et un régime fiscal avantageux.
Obligations comptables et déclaratives des micro-entreprises
Les micro-entreprises bénéficient d’un régime simplifié en matière de comptabilité et de déclarations fiscales. Toutefois, il est essentiel de respecter certaines obligations pour éviter des sanctions. Voici un aperçu des principales exigences :
1. Tenue de la comptabilité
- Livres de recettes : Les micro-entrepreneurs doivent tenir un registre de leurs recettes où chaque entrée doit être datée et indiquer l’origine des fonds.
- Factures : Ils doivent émettre des factures pour chaque vente ou prestation, même si le montant est faible. Ces factures doivent contenir des mentions légales telles que le numéro de SIRET.
- Pas de bilan comptable : Contrairement à d’autres formes d’entreprise, la micro-entreprise n’est pas tenue de faire un bilan comptable annuel, ce qui réduit considérablement la charge administrative.
2. Déclarations fiscales
En ce qui concerne les déclarations fiscales, les micro-entrepreneurs doivent :
- Déclaration de chiffre d’affaires : Ils doivent déclarer leur chiffre d’affaires mensuellement ou trimestriellement, même s’il est de 0 euro. Cela permet de rester en règle avec l’administration fiscale.
- Régime micro-social : Les cotisations sociales sont calculées sur le chiffre d’affaires déclaré. Ainsi, plus le chiffre d’affaires est élevé, plus les cotisations le sont également.
3. Obligations spécifiques
En plus des obligations générales, certaines micro-entreprises peuvent avoir des obligations spécifiques :
- Exemple : Un micro-entrepreneur dans le secteur alimentaire doit respecter les normes sanitaires et peut être soumis à des contrôles spécifiques.
- Exemple : Ceux qui exercent des activités réglementées, comme les professions libérales, doivent s’inscrire à leur ordre professionnel.
4. Évaluation des obligations
Pour résumer, les obligations comptables et déclaratives des micro-entreprises sont conçues pour simplifier la gestion tout en assurant une transparence nécessaire vis-à-vis de l’administration fiscale. Il est donc crucial pour les micro-entrepreneurs de bien comprendre ces obligations afin d’éviter les erreurs qui pourraient entraîner des pénalités.
Type d’obligation | Description |
---|---|
Tenue de livres | Registre de recettes et émissions de factures. |
Déclaration de chiffre d’affaires | Mensuelle ou trimestrielle, même à 0€. |
Obligations spécifiques | Normes sanitaires ou inscription à des ordres professionnels. |
En respectant ces obligations comptables et déclaratives, les micro-entrepreneurs pourront non seulement se conformer à la législation, mais également optimiser leur gestion quotidienne.
Comparaison des plafonds de chiffre d’affaires
Lorsqu’il s’agit de choisir entre une micro-entreprise et le statut d’auto-entrepreneur, l’un des critères les plus importants à considérer est le plafond de chiffre d’affaires. Ce plafond détermine combien une entreprise peut générer sans devoir changer de régime fiscal et social.
Plafonds de chiffre d’affaires en micro-entreprise
Pour une micro-entreprise, les plafonds de chiffre d’affaires sont fixés annuellement, et ils varient selon la nature de l’activité :
- Activités de vente de biens : 176 200 €
- Prestations de services : 72 600 €
Il est important de noter que ces chiffres peuvent évoluer; par exemple, en 2023, ces montants peuvent être révisés pour tenir compte de l’inflation et d’autres facteurs économiques.
Plafonds pour les auto-entrepreneurs
Le statut d’auto-entrepreneur est souvent associé à des plafonds de chiffre d’affaires similaires, mais il existe des distinctions à faire :
- Vente de marchandises : également 176 200 €
- Services : également 72 600 €
Tableau comparatif des plafonds
Type d’activité | Micro-entreprise | Auto-entrepreneur |
---|---|---|
Vente de biens | 176 200 € | 176 200 € |
Prestations de services | 72 600 € | 72 600 € |
Il est crucial de garder ces plafonds de chiffre d’affaires à l’esprit pour éviter de dépasser les limites et ainsi ne pas risquer la requalification de votre statut. En effet, dépasser ces montants peut entraîner des changements dans le régime fiscal, ce qui pourrait avoir des conséquences financières significatives.
De plus, pour les nouveaux entrepreneurs, il est conseillé de s’informer sur les options disponibles et de considérer la nature de leur activité avant de faire un choix. Un accompagnement peut s’avérer judicieux pour naviguer dans les complexités de ces régimes.
Impact de la micro-entreprise sur la protection sociale
La micro-entreprise, bien qu’étant un statut particulièrement prisé pour sa simplicité, a un impact significatif sur la protection sociale de ses dirigeants. En effet, il est crucial de bien comprendre comment ce statut influence les droits et les obligations en matière de sécurité sociale.
Droits et Couverture Sociale
Les micro-entrepreneurs bénéficient d’une couverture sociale, mais celle-ci peut être limitée par rapport à d’autres statuts. Voici quelques aspects à considérer :
- Affiliation à la sécurité sociale : Les micro-entrepreneurs sont affiliés au régime social des indépendants, ce qui leur permet de bénéficier de certaines prestations.
- Protection maladie : Ils ont accès à la Protection Maladie Universelle (PUMA) mais le niveau de remboursement peut être inférieur à celui des salariés.
- Retraite : Les cotisations retraite sont souvent faibles, ce qui peut mener à des pensions moins élevées à la retraite.
Cas Pratiques
Pour illustrer ces impacts, prenons quelques cas concrets :
- Jean, micro-entrepreneur en tant que graphiste, a choisi ce statut pour sa flexibilité. Bien qu’il paie moins de cotisations, il s’inquiète de son avenir en matière de retraite et de maladie.
- Marie, qui gère une boutique en ligne, a souscrit à une complémentaire santé pour pallier les lacunes de son régime. Cela lui permet d’avoir une couverture plus complète, mais cela représente un coût supplémentaire.
Avantages et Inconvénients
Il est essentiel de peser les avantages et les inconvénients de la micro-entreprise en termes de protection sociale :
Avantages | Inconvénients |
---|---|
Bureaucratie réduite | Couverture sociale limitée |
Facilité de création | Revenus parfois insuffisants pour cotiser correctement |
Fiscalité avantageuse | Retraite souvent insuffisante |
Il est donc recommandé aux futurs micro-entrepreneurs d’examiner attentivement leur situation personnelle et professionnelle, et de se renseigner sur les assurances ou complémentaire nécessaires pour une couverture sociale adéquate.
Processus d’immatriculation pour les auto-entrepreneurs
Le processus d’immatriculation pour devenir auto-entrepreneur est relativement simple et accessible, ce qui en fait une option prisée pour les personnes souhaitant se lancer dans l’entrepreneuriat. Voici les étapes clés à suivre :
Étapes d’immatriculation
- Choix du statut : Avant de commencer, il est essentiel de décider si le statut d’auto-entrepreneur est le plus adapté à votre projet.
- Préparation des documents : Rassemblez les documents nécessaires, tels que votre pièce d’identité, un justificatif de domicile et, dans certains cas, un diplôme ou une qualification spécifique.
- Déclaration de début d’activité : Remplissez le formulaire de déclaration de début d’activité. Cela peut se faire en ligne via le site officiel ou en déposant un dossier auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE).
- Obtention du numéro SIRET : Après votre demande, vous recevrez un numéro SIRET, qui est essentiel pour exercer légalement votre activité.
- Inscription au régime fiscal : Choisissez votre régime fiscal, et optez si nécessaire pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu.
Conseils pratiques
- Anticiper les déclarations : Prévoyez d’effectuer vos déclarations de chiffre d’affaires tous les mois ou trimestres pour éviter des pénalités.
- Renseignez-vous sur les aides : De nombreux dispositifs d’aide sont disponibles pour les auto-entrepreneurs, n’hésitez pas à les explorer.
- Gardez une trace de vos comptes : Même si la gestion comptable est simplifiée, il est crucial de suivre vos revenus et dépenses pour optimiser votre situation fiscale.
Données statistiques
Selon les dernières statistiques, en 2022, plus de 1 million de personnes ont choisi le statut d’auto-entrepreneur en France, représentant une croissance de 25% par rapport à l’année précédente. Cette popularité est due à la simplicité et à la flexibilité qu’offre ce statut.
Cas d’utilisation
Voici quelques exemples concrets d’auto-entrepreneurs :
- Freelance : Un graphiste qui propose ses services en ligne.
- Artisan : Un plombier qui travaille à son compte.
- Consultant : Un expert en marketing qui aide des entreprises à développer leur visibilité.
En suivant ces étapes et conseils, vous serez bien préparé pour démarrer votre activité d’auto-entrepreneur avec succès !
Évolution législative du régime de l’auto-entrepreneur
Le régime de l’auto-entrepreneur a connu une évolution significative depuis sa création en 2009 en France. Destiné à faciliter la création d’entreprise, ce régime a été conçu pour simplifier les démarches administratives et fiscales des entrepreneurs individuels.
Les étapes clés de l’évolution
- 2009 : Lancement du régime de l’auto-entrepreneur avec des avantages attractifs tels que la simplification des obligations comptables et un régime fiscal avantageux basé sur le chiffre d’affaires.
- 2016 : Mise en place de nouvelles mesures de contrôle pour prévenir les abus. Cela a conduit à un plafonnement des revenus pour bénéficier du statut.
- 2020 : Intégration du régime dans le statut unique d’entrepreneur individuel, permettant aux auto-entrepreneurs de choisir entre le régime de l’auto-entrepreneur et le régime réel d’imposition.
Impact des changements législatifs
Ces changements ont eu un impact direct sur les entrepreneurs et leur mode de fonctionnement. Par exemple :
- La simplification des démarches administratives a conduit à une augmentation du nombre de créations d’entreprises, avec plus de 1 million d’auto-entrepreneurs recensés en 2022.
- Les plafonds de chiffre d’affaires ont permis de mieux encadrer le régime, assurant une certaine équité entre les différentes formes d’entreprises.
- La possibilité de choisir entre plusieurs régimes offre une flexibilité précieuse aux auto-entrepreneurs selon leur situation financière.
Statistiques pertinentes
Année | Nombre d’auto-entrepreneurs | Chiffre d’affaires moyen |
---|---|---|
2019 | 1 000 000 | 20 000 € |
2020 | 1 200 000 | 23 000 € |
2021 | 1 500 000 | 25 000 € |
L’évolution législative du régime de l’auto-entrepreneur reflète une volonté de favoriser l’entrepreneuriat tout en garantissant un cadre juridique adapté aux besoins des micro-entrepreneurs. Cette dynamique continue de jouer un rôle essentiel dans le paysage économique français.
Choix du statut en fonction de l’activité professionnelle
Le choix du statut juridique est crucial pour le bon développement de votre activité professionnelle. Il doit être fait en tenant compte de plusieurs critères, notamment le type d’activité, le chiffre d’affaires prévisionnel, et les perspectives de croissance. Voici quelques éléments à considérer :
1. Nature de l’activité
La nature de l’activité joue un rôle fondamental dans le choix entre une micro-entreprise et un auto-entrepreneur. Par exemple :
- Activité commerciale : Idéal pour ceux souhaitant vendre des produits en ligne ou en magasin.
- Activité artisanale : Convient aux artisans, comme les menuisiers ou les coiffeurs, qui souhaitent démarrer en douceur.
- Activité libérale : Pour les consultants ou professions libérales, le statut d’auto-entrepreneur est souvent préféré à cause de la simplicité administrative.
2. Chiffre d’affaires prévisionnel
Le chiffre d’affaires prévisionnel est un facteur déterminant. En effet, les plafonds de chiffre d’affaires pour les micro-entrepreneurs sont limités :
Type d’activité | Plafond de chiffre d’affaires (2023) |
---|---|
Vente de marchandises | 176 200 € |
Prestations de services | 72 600 € |
Si vous prévoyez de dépasser ces seuils, il peut être pertinent d’envisager d’autres statuts juridiques plus adaptés.
3. Perspectives de croissance
Lorsque vous choisissez votre statut, pensez également aux perspectives de croissance de votre entreprise. Si vous envisagez de recruter des salariés ou d’investir de manière significative, le statut de micro-entrepreneur peut devenir limitant. Dans ce cas, une société à responsabilité limitée (SARL) ou une société par actions simplifiée (SAS) pourrait être plus appropriée.
4. Obligations fiscales et sociales
Les obligations fiscales et sociales sont également importantes à prendre en compte. Le statut d’auto-entrepreneur permet une simplification des déclarations et un régime fiscal avantageux, tandis que d’autres structures peuvent nécessiter des comptabilités plus complexes.
Le choix du statut dépend de nombreux facteurs. Il est donc conseillé de consulter un expert ou un comptable pour vous aider à faire le meilleur choix en fonction de votre activité professionnelle.
Questions fréquemment posées
Qu’est-ce qu’une micro-entreprise ?
Une micro-entreprise est une entreprise individuelle dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas certains seuils. Elle bénéficie de régimes fiscaux et sociaux simplifiés, favorisant la création d’activité.
Qu’est-ce qu’un auto-entrepreneur ?
Un auto-entrepreneur est un statut juridique spécifique de micro-entreprise, permettant d’exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale facilement. Il est soumis à des obligations comptables allégées.
Y a-t-il des différences fiscales ?
Oui, les auto-entrepreneurs bénéficient d’un régime fiscal simplifié avec un abattement forfaitaire. Les micro-entrepreneurs peuvent choisir d’opter pour le régime réel, selon leurs besoins.
Quels sont les seuils de chiffre d’affaires ?
Pour 2023, les seuils de chiffre d’affaires sont de 176 200 € pour les activités commerciales et de 72 600 € pour les prestations de service. Dépasser ces seuils peut entraîner un changement de statut.
Peut-on être auto-entrepreneur et salarié en même temps ?
Oui, il est tout à fait possible d’être auto-entrepreneur tout en étant salarié. Cela permet de diversifier ses revenus et de tester une activité sans prendre trop de risques.
Comment créer une micro-entreprise ou un statut d’auto-entrepreneur ?
La création se fait en ligne via le site officiel des auto-entrepreneurs ou auprès du Centre de formalités des entreprises (CFE). Il suffit de remplir un formulaire et de fournir les pièces justificatives nécessaires.
Critères | Micro-Entreprise | Auto-Entrepreneur |
---|---|---|
Statut juridique | Individuel | Individuel (spécifique) |
Chiffre d’affaires max | 176 200 € (com) / 72 600 € (services) | 176 200 € (com) / 72 600 € (services) |
Régime fiscal | Régime réel ou simplifié | Régime micro-fiscal simplifié |
Obligations comptables | Comptabilité simplifiée | Quasi-absence de comptabilité |
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